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A pied, across ze uk

22 mars 2011

You may say that I'm a dreamer...

... et j'assume!

Le poème suivant s'appelle "Le Vide et la Lune"

J'appartiens, j'en suis sûr, à ce soleil nocturne
Comme Léo à l'iceberg, comme anneau à Saturne !
Je suis né sur la Mer de la Fertilité
Ce grand désert aride où fleurissent les cratères.

Et je shoote, jouant au foot, d'improbables comètes
L'apesanteur me grise, mélodies dans ma tête ;
Je navigue sur la Mer de la Tranquilité
Spectre fou et flottant égaré sur la Terre.

Trop souvent j'ai chuté sur ce monde illusoire
Fracassant ma figure sur le concret trottoir
Avalant de travers mes dents tuméfiées...

Ce qui ne me tue pas devrait me rendre plus fort ,
Mais, Endymion moderne, je me meurs à l'aurore :
La Lune est mon domaine, je ne peux le nier !

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21 mars 2011

Prémonition

Voici un poème que j'avais écrit il y a déjà 5 ou 6 ans... Plus que jamais d'actualité!

Les yeux rivés sur les étoiles,
J'avance en me cognant sans cesse
Sur ces angles obtus qui me blessent,
Tuméfié jusque dans ma moelle...
Je ne suis pas de ceux qui hurlent,
Mais je voudrais lâcher du leste
Car la roue tourne et moi je reste,
Spectateur de ce monde absurde...

Je le sais, tôt ou tard,
Je deviendrai un clochard
J'en ai l'intime conviction :
Je finirai sous les ponts...

L'esprit tourné vers le grand large,
J'agite sans succès mes ailes :
Solides sont les fers qui retiennent
Celui qui s'approche de la plage...
Les fesses sans cesse entre deux chaises,
Toujours à côté de la plaque,
Quelle porte faut-il donc que je claque
Pour qu'enfin je vive à mon aise ?

20 mars 2011

If home is where the heart is... where do I belong?

C'est une fosse sceptique que les montagnes enferment
Y restera toujours un morceau de moi-même
J'ai laissé mes semelles sur ses nombreux trottoirs
A chaque pas, Grenoble, c'est une nouvelle histoire...
Place Grenette, sur tes pavés, défilent les plus belles des filles
Comètes dans la voie lactée, à jamais dans mes yeux elles brillent
Place Victor Hugo, y a Kamel, c'est comme s'il f'sait partie des murs,
Sa radio vissée à l'oreille, il se remet d'une bonne biture...
Parc Paul Mistral, sur tes pelouses, on laisse s'ébattre la jeunesse
Elle a dû déserter les arbres, merci messieurs les C.R.S. !
Cours Jean Jaurès tu es l'artère charriant le dioxyde de carbone
Et ma ville, lentement, sous mes yeux s'empoisonne...

C'est une fosse sceptique que les montagnes enferment
Y restera toujours un morceau de moi-même
J'ai laissé ma jeunesse sur ses nombreux comptoirs
A chaque verre, Grenoble, je retrouve la mémoire...
Les planteurs du Barberousse et les cocktails du Tord-boyau
Les ti'punch du Basse-Terre et les shooters de Doc Phéno
Le dancefloor du Soviet Pub et la plage de l'Estancot
Les sound systems de l'ADAEP, les cours de salsa au Loco
L'avion de l'Archange et les squelettes du Vieux Manoir
Les étrangères du London Pub qu'on finit par s'faire au Couche-Tard
Les concerts au Duplex, à l'Art-Scène ou au Flamingo...
J'en profite pour verser une larme à la mémoire de l'Entre-pot.

C'est une fosse sceptique que les montagnes enferment
Y restera toujours un morceau de moi-même
J'ai laissé la distance embellir ma mémoire
Toi et moi, Grenoble, ce fut une belle histoire...
Pigeons kamikazes, guettant sur l'parvis de la FNAC
Je pars pour ces cités que l'on prétend insomniaques
Si la silhouette des gratte-ciels m'accueille à chaque coin de rue
Je veux aussi voir le ciel se montrer totalement à nu...
Vous ne me manquerez pas, saumâtres quais de l'Isère :
Je m'en vais dans des pizzerias bercés par le flux de la mer !
Et si je pars dans des contrées où la neige ne tombe pas
Alors Chamrousse, qu'est-ce que tu me manqueras !

18 mars 2011

"freedom's just another word for nothing else to lose..."

Ca va être une experience bizarre, déterminante pour la suite de mon existence. J'ai vraiment besoin de savoir quelles parties de notre société j'ai besoin d'abandonner; je sais déjà que je peux me passer de plein de trucs: alcool, tabac, argent (dans une certaine mesure), et biens de consommation superflus et illusoires..

Me passer de la sécurité d'un toit sur la tête et de la certitude d'un repas 3 fois par jour ne sont pas des buts pour moi mais des moyens de jouir d'une liberté totale, pendant une certaine période, d'apprécier l'essence même de la vie sans tous les à-côtés du monde moderne qui viennent polluer cette perception, et je l'espère, à un moment donné, être capable de répondre à mes questions existentielles les plus profondes: "qu'est-ce que je fous là? qu'est-ce que je veux? qu'est-ce qu'il me faut pour être heureux?"

Au cours des 10 dernières années, j'ai essayé de jouer le jeu des conventions: j'ai fait des études, j'ai travaillé et essayé d'apprécier ces jobs malgré l'ennui qu'ils me procuraient, et au final, je ne me suis jamais senti à ma place, sauf lorsque je faisais des activités artistiques, que malheureusement je n'osais envisager comme moyen de subsistance.

Résultat: perte progressive de motivation à tous les niveaux et montée en secret de tendances anarchisantes, dont la répression en mon for intérieur en favorisait la croissance, derrière le masque des convenances.

Le moment est arrivé de stopper le cercle vicieux. De chercher mes limites. Et une nouvelle façon de vivre...

Je vais donc devenir quelque temps un authentique clochard, mais dans tous les sens nobles du terme, s'il en est, et j'espère que tout ce temps passé avec moi-même sera prolifique. Pour moi, il ne s'agit pas d'une régression, d'une défaite, mais d'un pas en avant, d'une victoire!

18 mars 2011

Camping sauvage

Lors de la préparation de l'itinéraire, j'apprends avec plaisir que le camping sauvage est interdit au Royaume-Uni, sauf en Ecosse.

Après une recherche plus approfondie, je m'aperçois qu'il est tout de même relativement facile de trouver des coins où planter la tente sans être emmerdé, le long des sentiers que je compte emprunter, à condition de rester discret.

Heureusement, je ne fais pas la route en pleine saison, donc je ne risque pas d'être géné par les autres randonneurs. De toutes façons, les spécialistes conseillent tous de trouver des spots à au moins 100 m des sentiers pour un minimum d'intimité...

C'est sur la fin du trajet que ça va être tendu: plus on se rapproche de Londres, plus l'urbanisation se densifie, en toute logique. En plus, je risque de me retrouver aux environs de Windsor vers Pâques, quand les festivités du mariage royal battront leur plein, donc la région sera envahie de curieux, de beaufs, de snobs, et de flics, ça va être la merde! En revanche, si la police n'est pas trop parano, ce sera idéal pour busker, car les festivités rendront surement les badauds plus généreux...

Il y a des règles à respecter pour ne pas dégrader l'environnement, et laisser le moins de traces possibles de son passage, toutefois. Premièrement, bien enterrer ses selles, brûler le PQ si possible, et ne pas faire ses besoins à moins de 60m d'un point d'eau, stagnante ou courante. Ensuite, ne pas faire de feu, malheureusement. Mais je vais acheter un petit réchaud, tant pis...

Et puis, si je trouve des traces d'un précédent foyer, je pourrais toujours me faire un petit plaisir, du moment que ça me fait pas repérer à 10 lieues à la ronde...

Ce site a été celui qui m'a fourni le plus de renseignements; ensuite, sur les forums des sites de randonneurs (outdoors magic, long distance walkers association), on peut glaner des renseignements spécifiques à chaque portion de l'itinéraire...

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17 mars 2011

Préparation physique et mentale

J'ai un peu honte de clamer haut et fort que j'ai l'innocence (l'inconscience) de me lancer dans cette aventure sans vraiment de préparation physique.

Heureusement, mon boulot actuel est une préparation physique en lui-même: j'arpente les rues pentues de Swansea, toute la journée. C'est même une préparation psychologique au métier de "busker", puisque je demande de l'argent au gens!

Je suis en ce moment ce que les anglais appellent un "chugger": je tape des thunes aux gens pour une oeuvre de charité.

Difficile pour moi de dire si en passant de "chugger" à "busker", je descends ou remonte d'un cran dans l'échelle de la mendicité. D'un côté, on peut arguer du fait qu'en l'état actuel des choses, au moins je ne mendie pas vraiment, et si je le fais, ce n'est pas pour moi mais pour une bonne cause. D'un autre, on peut prendre en compte le fait que tenter de vivre de son art est une démarche autrement plus noble (et si ça se trouve, plus lucrative!)

Et vous, qu'en pensez-vous?

Mettons-nous en situation: un samedi ensoleillé, vous flanez tranquillement au bras de votre fiancé(e) dans le centre piéton et marchand de votre ville. Qui vous dérangera le plus?

A. Ce jeune dreadeux arborant un t-shirt "Greenpeace", ses formulaires d'adhésion en main, qui vous regarde en coin, sachant très bien que vous ne pourrez pas lui refuser 5€ par mois, sinon vous passerez pour un(e) radin(e) aux yeux de votre chèr(e) et tendre, et ça, c'est un peu comme la sodomie, dès le premier rdv, ça tue l'amour...

B. Ce jeune musicien qui anime la rue de ses airs entrainants, et à qui il suffira de jeter (sans trop l'approcher, tandis que le dreadeux, lui, il va vous taper la discute, ce balourd!) quelques piécettes dans le chapeau pour acquérir immédiatement un statut de mélomane et de mécène auprès de l'élu(e) de votre coeur! Cadeau bonus, ayant satisfait son appétit culturel, vous n'aurez peut-être pas à vous taper la corvée de l'accompagner au ciné et vous morfondre pendant 1h30 devant la niaiserie du dernier chick-movie ou blockbuster en 3D pondu par les volatiles écervelés d'Hollywood...

Et ouais, si vous êtes tout à fait honnêtes, vous vous apercevez que la bonne cause, elle fait pas le poids face à un aspect fondamental du métier de "chugger": vous vous devez d'aller chercher les gens, les faire sortir de leur bulle, bref, les faire chier. Ce qui n'est pas plus agréable pour vous que pour eux...

Tandis qu'en faisant la manche, le musicien (ou le magicien, ou l'artiste de cirque), se fait avant tout plaisir à présenter son art devant une audience, et ce sont les passants qui font le choix de s'arrêter, et de rétribuer l'artiste en fonction de la qualité des émotions que celui-ci aura suscité chez eux...

En dehors de toutes considération philosophiques, si je gagne 10£/jour, je me ferai plus de sous qu'avec mon boulot actuel!

J'attends vos réactions!

 

16 mars 2011

Répertoire...

Pour faire la manche outre-manche, un choix judicieux de chanson s'impose, n'est-il pas?

Dans un premier temps, je vais tester des chansons françaises, histoire de sortir du lot, et de jouer avec mon ethnicité... Contrairement à ce qu'on pourrait croire, beaucoup d'anglais sont francophiles, ça pourrait donc s'avérer bénéfique!

Voici ma sélection à ce jour:

"Rue de Panam'" des Ogres de Barback

"Allo Paris" de Mano Solo

"Je t'emmène au vent" de Louise Attaque

"A ton étoile" de Noir Désir

"Les Cigales" de La Rue Ketanou

"L'hymne de nos campagnes" de Tryo

"Marche à l'ombre" de Renaud

"La mauvaise réputation" de Brassens (mais plus festif, version Sinsé...)

J'attends vos suggestions et vos remarques...

16 mars 2011

Quête du feu, étape 2: premier charbon

Dans le parcours initiatique du pyromane naturaliste, avant de produire du feu à proprement dit, c'est à dire celui qui brûle, comme dans la chanson des Bogoss 5, il lui faut déjà passer par l'étape de la fumée.

Et là, le pauvre, suant et dépité, s'aperçoit avec horreur que l'adage "il n'y a pas de fumée sans feu" est en vérité plein de merde de taureau, comme disent nos voisins d'outre-manche, ou bien d'outre-atlantique, et tant pis si vous vous en trouvez outrés, mais force me fut de constater par moi-même l'étendue de ce mensonge!

En effet, s'il me fut facile de produire de la fumée au bout de quelques minutes de frictions à peine, je n'étais pas au bout de mes peines au niveau de la production de flamme, et à présent je réalise que la technique de production du feu par friction est bien moins simple qu'elle n'y parait au premier abord. Difficile de ne pas jeter l'éponge à un moment ou à un autre. J'en profite donc pour saluer l'opiniâtreté et l'ingéniosité des hommes du néolithique, qui ont développé ces techniques à la fois rudimentaires et horriblement élaborées.

Enfin bon, je vais pas me démotiver aussi vite, je suis pas plus con ou moins habile qu'un homme préhistorique quand même!

(si vous pouviez vous abstreindre de répondre à cette question purement rhétorique dans les commentaires, ça serait sympa... merci!)

16 mars 2011

Quête du feu, étape 1: le matos...

A l'issue de mon premier trip en forêt, je me retrouve avec une jolie branche incurvée en guise d'archet, deux branches différentes pour le foret, et un bout de résineux bien sec pour la planche à feu et la paumelle.

Fidèle aux principes du bushcraft, je ne récupère que des branches cassées ou tombées à terre!

Etant donné la piètre qualité de mon opinel, j'utilise une hache et une scie pour me faciliter le travail. Dans un premier temps, j'utilise des lanières de tissu semblables à celle-ci en guise de corde:IMGP2564

De cette première moisson de materiel, seule la paumelle, bois compact et dur idéal pour cet emploi, subsistera, et je m'aperçois bien vite qu'on ne peut pas faire du feu avec n'importe quelles branches ou n'importe quelle corde...

En ce qui concerne la corde, voici les problèmes que j'ai rencontré avec la lanière de tissu: pas assez de tension et elle glisse autour du foret sans le faire tourner, trop de tension et elle finit par craquer!

Un petit truc pour l'ajustement de la tension de l'archet: je la fais passer un coup autour du foret avant de la serrer, ce qui permet d'avoir le dosage, et éviter de faire craquer le tissu.

 IMGP2561Voici une photo de mon premier drille, pas assez droit, il était ingérable et je m'en suis vite séparé! De toutes façons, je réalise après coup que le bois était trop mou pour qu'il soit efficace...

J'avais choisi un bois bien trop dur pour la planche à forer, lors de cette première expédition. Une petite recherche sur le net m'indique les bois les plus adaptés à la construction de l'attirail: le noisetier et le lierre (qui sont d'ailleurs ceux utilisés par Andrew Pearce dans la vidéo de l'article précédent).

Comme il se met à pleuvoir, je vais prendre des planches dans la réserve de bois de la maison pour remplacer ma planche à forer inutilisable: je ne parviens pas à faire de trou (même avec le couteau), et encore moins de fumée dans ce bois trop dense!

IMGP2559

Voici donc ma seconde planche à forer, comme vous pouvez le constater, j'ai pu y faire deux jolis trous calcinés, donc y produire mon premier charbon, ma première victoire, mais le bois utilisé ici s'avère également trop dense, à terme (en témoigne l'usure de mon premier foret)!

De plus, elle semble un peu trop épaisse, et je galère pour y creuser l'indentation nécessaire à la récolte du charbon et sa transformation en braises...

Les sites de bushcraft semblent s'accorder sur le fait que 2 cm d'épaisseur suffisent, autrement, il faut forer trop longtemps pour faire chauffer le charbon, et c'est déjà suffisamment galère comme ça sans avoir à se compliquer la vie!

IMGP2558 Voici une seconde planche à forer, faite du même bois, mais que j'ai élaguée en longueur histoire qu'elle soit moins épaisse. Du coup, j'ai réussi à faire facilement les encoches, mais, car il semble toujours y avoir un mais, du coup le foret s'échappe systématiquement par les encoches, il faut donc les faire une fois qu'on a foré un trou de bonne taille dans lequel le drille s'engage de tout son diamètre pour éviter ça!

Bon de toutes façons, ce bois est trop dur et mon foret a pris cher, il faut donc que je profite du prochain jour de soleil pour aller chercher des branches de lierre et/ou de noisetier afin de me refaire un drille et une planche à forer...

De plus, il me faut un nouvel archet: j'ai cassé IMGP2565l'ancien en changeant de corde. Il faut du bois vert, l'idéal étant du saule, pour cet instrument, et ma branche incurvée était trop sèche pour ne pas finalement céder sous la tension de la corde. Faut dire qu'entre-temps, j'ai troqué mes lanières de tissu pour une corde en nylon, plus robuste -->

Ci-dessous, mon drille, à l'issue de toutes ces manipulations, soit une bonne demi-journée de travail, entre la récolte des matériaux à l'aveuglette et les divers forages, taillages, élagages... Il a bien diminué de moitié en si peu de temps!

IMGP2562

16 mars 2011

Quête du feu...

Pour mener à bien ce voyage, je pourrais avoir besoin de connaissances basiques en bushcraft, histoire de pouvoir survivre dans la nature si je me retrouve dans la merde pour une raison x ou y...

J'ai investi dans un ouvrage, pas cher du tout, sur Amazon, traitant des plantes comestibles en Angleterre: "food for free" de Richard Mabey, editions Collins Gem

Youpi! Je vais me faire des gueuletons à base de soupes d'ortie, de salades de pissenlit, de tiges de chardon braisées, le tout assaisonnés à l'ail des ours! J'en salive d'avance... lol

Mais, pour cuire ces délicieux ingrédients glanés dans la nature, il me faudra du feu, et si je me retrouve à cours de briquet ou d'allumette, comment faire?

La réponse est dans cette vidéo (en plus, elle a été tournée dans le gower, histoire d'avoir un avant-goût des paysages au début du voyage).

OK, ça n'a pas l'air difficile...Mais qu'est-ce que c'est beau! Mon moment préféré c'est quand il souffle dans le nid d'amadou et que ça s'enflamme. Tout simplement grandiose!

Il est temps d'aller faire un petit tour dans les bois, armé de ma bite et de mon couteau (vous remarquerez que j'ai choisi un petit couteau pour compenser...), histoire de trouver les ingrédients nécessaires!

IMGP2557

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  • Du sud du pays de Galles à Birmingham, le long de la côte du Pembrokeshire, puis à travers les collines des Cotswolds vers Bath, le long des falaises décorées de silhouettes en craie du Wiltshire, et le long de la Tamise, pour finir à Londres, ce blog sera
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